c) L'organisation des SDIS
Le nombre de centres d'incendie et de secours était en baisse de 1,2 % en 2010 (7 295 contre 7 381 en 2009), principalement en raison de la disparition de centres de première intervention (CPI) non intégrés aux SDIS. 6 ( * )
Le potentiel opérationnel journalier se maintient (21 sapeurs-pompiers opérationnels chaque jour dans chaque département). Mais il est à noter qu'il est en diminution, principalement en journée, dans les départements les plus ruraux (8 sapeurs-pompiers opérationnels chaque jour), ce qui confirme la difficulté de faire appel aux sapeurs-pompiers volontaires aux « heures ouvrables ».
Il n'y a pas d'évolution par rapport à 2009 en ce qui concerne les régimes de garde . Les gardes de 24 heures représentent 66 % du régime contre 22 % pour les gardes de 12 heures. C'est dans les plus gros SDIS que la garde de 24 heures est la plus importante (72 %), alors qu'elle ne représente que 46 % dans les SDIS de cinquième catégorie.
En ce qui concerne ANTARES , 58 SDIS ont migré ou sont en cours de migration (45 en 2009). Le taux d'équipement en postes radio ANTARES est passé de 50 % en 2009 à 60 % ( Cf. infra ).
L'interopérabilité entre les services d'incendie et de secours et les SAMU ne progresse que lentement : seuls 31 SAMU sont raccordés ou en voie de raccordement.
* 6 Le CPI est un centre d'incendie et de secours pouvant être soit géré par la commune ou l'établissement public intercommunal (EPCI), soit intégré directement au SDIS.