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Question de M. Jean-François Longeot (Doubs - UC) publiée le 09/05/2024

M. Jean-François Longeot attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention sur la situation de la gynécologie médicale. En 2003, le diplôme d'études supérieures (DES) de gynécologie médicale a été rétabli afin de créer des postes internes. Pourtant, la situation ne cesse de se détériorer pour des millions de femmes. En 2007, on comptait 1 945 gynécologues, en 2023 on compte seulement 816 gynécologues en exercice pour 30 millions de femmes, dont 11 départements qui en sont dépourvus. Les conséquences sont importantes puisque des femmes sont privées d'accès aux soins gynécologiques, mais également des jeunes filles qui n'ont pas toutes accès au travail d'éducation et de prévention effectué par les gynécologues médicaux. La gynécologie est menacée et la santé des femmes en danger. D'autant plus que la prévention des infections sexuellement transmissibles et le traitement de l'endométriose sont en augmentation (on constate que 66 % des femmes sont atteintes par l'endométriose). Le comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM) demande que la gynécologie médicale soit accessible à chaque femme et que des mesures efficaces soient prises en termes de postes d'internes ouverts pour la formation de nouveaux gynécologues. Aussi, il lui demande si le Gouvernement envisage d'augmenter le nombre de postes d'internes en gynécologie médicale et de recevoir les responsables du CDGM.

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En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention

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